écrit pendant la pause midi au resto ou j’avais pris mon ordi , d’où les traces de doigt et les tâches de sauce sur le texte qui suit:
oui mais foutre à la porte les étudiants et travailleurs étranger quand soi même tous et autant qu’on est on est tous des étrangers !
MOI JE SUIS BASQUE ESPAGNOL NE EN FRANCE dans la Navarre que le Béarn apontat
et donc faveur ultime ressortissant (quelqu’un destiné à ressortir dans le process de la transgression temporairement suspendu comme le pas de la cigogne autre allusion à la brumeusité des frontières là où le fleuve et les nuées des nuages s’entremêlent aux casseroles vides et brûlis des montagnes des camps de réfugiés et des mariages des deux cotés du fleuve, le filin du passeur orné des fleurs de l’hiver et de la corne muse
laissé pour compte et éloigné de ces subtilité je fus PROMU à LA NATIONALITè FRANCAISE, par décret du PROC mes ascendants ayant décrochés tombé du train ou tel moïse la Mouise un gros coup de pied au cul m’ayant niqué à travers ciel vers les universalités bourgeoises je fus convié à m’essayer à la franchouillarité, révolutionné et enluminé par l’oracle des Lumières récuré par les illuminations rimbaldiennes des ors
tampon entre les pages d’un document inaccessible veuillez lire FRANçAIS donc éTRANGER car le mille feuille comme le mille-patte s’étalonne de part en part et dévale les collines qui chacune déverse son dialecte en chapelet le tout sous un béret pluvieux originaire UNE PIECE MONTée , comme on dit la mare aux chaussées qui distingue entre les gens d’ici les gens d’ailleurs les pointes d’accents les basanés, le mahagony et le lambarena on n’en finirait pas d’inventer des nouveaux mots pour signifier qu’on glisse de l’un à l’autre comme dirait l’autre alors que l’on est déjà plus soi et s’épanouit le rire ubuesque du HOT BURRITO, CHURROS Y CALVADOS UN DOS TRES et la tramontane et le larme à taon qui à Marseille l’hellénistique me fend le cœur d’un pique AS sieste
MAIS
quoi qu’étranger depuis l’invasion des indoROpéUN ET QUOIQUE LE MELANGE GRANDE pARTOUZE soit more fun du coté du channel où l’ultime bouillabaise anglosaxoneceltiquepictocymrunormandoromainetdanoisesans compterlesapportscommonwealthiques et mégalithiques ceux de l’Ile de Pâques mais je m’égare le tunnel sous la Manche Donquichotien ni ceux de l’ile d’en face et j’en passe ayant et c’est là que la logique rejoint la fiction hérité en partage de la région aquitaine , d’autant qu’aqui c’est ici et l’acquis soit dit en passant car on passe pas qu’à la belote mais plus vulgairement on passe et repasse le long de la Garonne c’est un vrai défilé et Carolus Magnus peut en témoigner
sachant bien que :
deux points ouvrant les guillemettes
avec ce qu’il se passe au pays basque , je peux vous dire que s’il faut se définir comme étranger ou « pas étranger » et ben : je suis ETRANGER ; MOI et ce que cela recouvre moi mon âne et mon chapeau et mes Ancêtres spécialistes de l’outrepassement des frontières ;
la contrebande bandant sans débandadade
surtout quand j’aime et j’aime et ai ai vécu en Angleterre en Irlande in Wales, Que j’ai bourlingué ailleurs le long de l’Orénoque et pas qu’en rêve ni en pirogue si j’ai voulu immigrer en OZ et NZ , amoureux des antillaises et de leurs fortes épices foulard mon beau foulard ne vois tu rien venir toi que les cases de Guinée ont par le sas de Gorée ont transporté outretombe, outre vaisseau et outre-Atlantique,
passionné d’AFRIQUE,
supporter des abos d’OZ,
Du Nunavut ,
adepte Georges Dibbern, H Miller, John Berger qui se foutent des frontières et que je rejoins là en terrain neutre, à cloche pied entre le Pic d’Ossau et les tueries de Roncevals
POLYPHONIQUE à la bouche un arc à corde vocalisant et les tambours gwokes
des pygmées,
MOI, je sous-signé, Pyrénéen malmaxant du regard les irlandaises guincheuse dont le regard et les long cheveux ondulés et MOI malheureux amoureux d’une anglaise elle même vivant ailleurs (en tout cas l’ai été pendant longtemps)
QUE VOULEZ VOUS QUE JE VOUS DISE ???????
savouré – sans modération
merc i ! complicité !