« La belle amour humaine » Lyonnel trouillot
Le titre est emprunté à une expression de l’écrivain haïtien Jacques Stephen Alexis dont je suis en train de lire « l’espace d’un cillement » recommandé par Jean Yves Loude, donc un commandement –
Et même si J S A aura sa place ici en temps voulu, le temps que …, le matricule des anges dans son regard sur le dernier livre de Lyonnel Trouillot me permet d’introduire cette grande vibrance, sagesse des mots qui sont mystères et collent à une connaissance en avant de la Vie – que l’écrivain haïtien chante – car les mots sont aussi chants , bien sûr.
je cite (LMDA) …
Dans un grand nuage de sens, elle semble indiquer que le réel est toujours le plus fort et qu’un grand oeuvre attend quiconque souhaite entrer en scène, danser au bal, être avec les autres ;Pourtant une rencontre est possible, qui tient du hasard et de la nécessité, pour que la belle amour humaine invente une autre vie ; une autre fraternité, des gestes d’accueil, des mots de compréhension, une attention à l’autre. Pour qu’au fonds, une réponse claire soit faite à la question centrale du livre : « Quel usage faut il faire de sa présence au monde » .
© LES DIGIGRAPHIES DE GERALD BLONCOURT
En lisant cela sans qu’il en paraisse une écoute très attentive aux mots se laisse résonner de sens, dans un enveloppement progressif de sens et d’évidence, de poids pesé de ce que le mot entend au monde car je n’ose pas dire : dit ; une noix que l’on savoure jusqu’à ce que remonte le sens et que la question apparaisse un peu plus clairement. On est alors saisi de la question, est ce comme cela qu’il faut comprendre ce qui est dit, le mots et leur charge perpétuent l’écho, une présence au monde est cela ? est ce de cela qu’est faite la décision soudaine d’appartenir au monde et en relation d’esquissé l’amour. car la question est l’esquif de cette réponse par quelques chemins
Trop de paroles gâchent l’accès simple à ce mot qui mâchouillé, sucé, absorbé livre par la salive le sens.
la belle amour humaine, réel, bal, effort, consentir, autre accueil les mots lachés résonnent
L’homme les saisit, les salive.