si l’ ours et l’humus des hêtraies
grise face de pierre polie et vingt sentiers font une taïga d’hiver
vers une douce pas trop rude quand pas de plume
cree grogne ni rend shoshone
dans la huitième nuit blême bleue de loutre et mer
pluie que trois pour une soupe
j’outre
ni crire ni rire même des crocs moins que d’accrocs un clos de cache à l’eau des brins d’ilots
mais ronger une branche sèche si bois sec l’eau crisse fendue une coulée loir pousse de sève perce dans le sens oblique
longue robe libidinale
orignal ou nihil à ni male ni feu mêle ne leurre
et secoue s’en pour sang au coude à coude comme si pioche mais nickel dans les rockeuse bluese
une tête d’ourse s’entête à lever le paw à
l’émergence du soleil
car hiboux n’est pas putois ni castor une peau de daim affamée court pâmée
le poing levé au sol hérisse de poils pour luire
je dis tranquillement s’ébrouer à la voix tachetée
Oh c’est le texte de la rentrée ! Il fait rythmer au regard, une musique qui se presse, qui accroche l’oeil naturellement.
J’aime beaucoup !
Toujours avec Bises&Souffles.
oui c’est un petit rythme qui fait du bien à écrire, écrire comme jouer au boule quand on sait pas quoi faire de ses os , tant qu’on se demande comme on va bien s’y prendre
bref merci souffle
bises et marées salantes