je longe son chemin avec émotion depuis un moment déjà , elle chante envoutée les oiseaux de Saint John Perse , fait appel à Amin Maalouf pour » l’amour au loin » , amante de l’amour à l’aimant du chant voilé oriental , éternel retour entre deux rives ,
la sérénité cosmique des jardins japonais étincelle dans les fleurs en reflets des nymphéas …
et tant d’autres voyages nous assène la pureté originelle ( flute et voix) traverse les routes des arts savants entre orient et occident, revenue des plus profonds du temps, des calmes médiévaux la musique nous retrouve dans stridence de la modernité ( voir l’article en lien), l’air, l’esprit lévité le corps en suspend , la légéreté s’allie à la puissance métaphysique, langue fluide à la conquête de la sérénité, un pas assuré franchit la distance de soi à soi dans deux mesures du temps.