Coupé du monde
soit parce que l’on ferme la bouche
et les fumées de l’asphyxie
du monde vieux
remontent par les narines
les yeux
le cœur
l’âme surtout
oublie l’oued hurlant
de l’autre
noyé sous la coque
tandis que dans les yeux
du passant
venu de loin
la poussière sur les os
chante sans voix
une chanson qui tente
de remonter de loin à la salive
qui vient