Mon rêve au quel je cède
marcher tout nu sous la lune
me fondre à l’eau de la mer
comme dans une femme
sentir
les étoiles me remonter le corps
le soleil tendre la virilité
par le ventre par mes yeux
exulte
et sous les grands arbres
me confond à la puissance
de l’arche des branches
source ou rivière
l’énergie verticale est dans la
largeur du monde
j’aime
sentir
en tous points rejoindre
sur un point
l’exclamation qui en moi
tire les lignes sur
le temps le cœur
un gigantesque palmier
panache de l’urgence
d’exister
dans le corps et l’âme