Comment cependant faire exister la poésie sans le corps
sans l’étincelle qui relie les penchants
j’aurai du les retenir dans ma paume et me nourrir de leur lumière
en dehors de la folle danse de l’être dans son entièreté
qui de fait ne peut briller sans être tiraillé par tous les vents
mais comment ne pas se laisser embraser quand il y a le feu ?
il me faut de nouveau aller à l’eau et regarder le courant