Alors il se félicite d’avoir le corps couvert d’écaille
sans tenaille des nageoires qu’il projette haut sur la vague
la souplesse et la force d’être plus léger que l’eau
un coup de rein les jambe en l’air dans l’immensité fluide
et des yeux pour scruter le fond sans rien y voir
heureux malgré tout d’avoir tout perdu
d’être libre avec hargne et de saliver les étoiles
l’esprit est monde encore une fois et il peut vivre
jusqu’à couler et puis heurter du plein le solide
qui n’est plus que ce corps désentravé qui jouit de ce jeu
