Que les êtres à l’aventure dans le vent
les creux des roches et les chambres d’hôtel
et la nuit et le jour à l’air vif ou cachés
où que ce soit se donnent à la vie
dans des danses où rythmes et musique
le va et vient de la mer et la marée de la Lune
se croisent se décroisent s’aiment à se donner
ce moment d’être à soi de libérer les sens
d’être au monde par le corps d’un autre
soi par le corps de l’autre, le corps soi et l’autre
des mots vides de sens tant il n’y a que le monde
et le don de sa salive à l’océan la lumière du
corps seul peut être de ma fortitude