D’une grande partition
la déception
un néant fait aussi mal que place à la mort
le vide est un million de larves
alors pourquoi partir my love
c’est pourquoi Saikaku de retour de voyage
a traversé le pont
posé son balluchon sur la rue des plaisirs
osé éternuer croyant hennir
la bouche sur d’autres bouches, les mains sur les fesses
de l’arctique à l’antarctique
un sourire fend la pastèque
et aspirant à la pointe de la langue d’un phare tournoyant sur l’océan
à toutes volées par les doigts
grande caresse courbe et creuse
remue de l’Xtreme douceur les noyades et les triques
moi l’hibiscus étale la couleur rouge
transpire sous les aisselles
tant dans les pépins que dans les bris de pulpe
il faut bien gravir
pourfendre la montagne onctueuse
mais en gros plan sur le grain
la peau et l’eau salivent par la bouche
il se jura de ne plus dire que tu

rien qui m’éclabousse
aussi puissant que deux seins
émincés du corsage
que je louche que je touche
que je bouche que je souffle
quand par un fin doigté je remets les mailles du monde à l’endroit
l’une sur l’autre, l’autre sur l’une et ainsi de suite en laissant passant le fil
tout s’entend sans qu’il soit besoin de murmure
si partir à travers
les steppes et les montagnes à suivre les fleuves
succomber dans les mousses les floralies de fougères
la pâquerette
bien au delà du pont et des cages à plaisir