Comment ne pas être d’un endroit, n’être pas d’un endroit d’ailleurs qui n’existe pas tant il est vide, un endroit, ailleurs, comme voulant tracer une échappée et nier l’apparente profondeur de ce qui n’est que posé.
L’appartenance est aléatoire, il ne s’agit pas d’un lieu ni « d’être » en remuant la queue comme si d’avoir pissé là établissait une préséance qualifiant l’air autours de soi, d’endroit. Ou d’Un mot comme vague qui nous transporterait comme « là » irait – d’où le mouvement sombrerait écroulerait, l’être là, comme projetant le flot et soi sans retenu au-delà du connu du présent, vers un jour que la profondeur établit dans l’éloignement.
JOSEF KOUDELKA (B. 1938) Portugal, 1976