Pas de talon aiguille mais un plat du pied noué à une planche en bois filins de cuir comme pour nouer la jambe à l’air
et moi qui tremble
suis enchâssé
mate la hanche la remontée de l’ineffable juste une tornade
lagune et langue vont de leur long évidant à la recherche l’un de l’autre cassant la route libérant la houle trouvant le reflux
le full des cumulonimbus
la masse de l’orage ce sont tes cheveux flous un rideau fixe de pluie plonge les yeux dans la nuit
L’esprit tente de s’échapper pesant les arguments pour les arguments contre pas un arbre ne tient dans la brume et il n’y a pas de vent juste une image cherchant des raisons de croire en ce qu’il voit