Une certaine attention obstinée aux détails qui font que par – 75° la vie ne tue pas, pas d’étoile dans le ciel mais la neige et la glace à perte de vue.
Un calme mis bout à bout des instants pour demeurer maitre de soi, aucune envolée sauf celle non lyrique des sapins dans la glace et la neige qui sollicitée, tombe de haut et éteint le feu.
La nature est accordée à la seule morsure qui fait le froid. L’homme tente de courir en suivant le cours mais trébuche et s’endort, devient la glace.
Je viens de lire « construire un feu ».

Frank Auerbach : reconstruire ce qui pourrait être un feu