Que redoutez vous ?
les mots sont juste des sons et quand je les dis ils n’ont aucune résonance et ne pénètrent pas,
Pourquoi regardez vous dans le vague avec cette acuité ?
le corps et l’images sont crispés, non pas qu’ils bougent mais ils se tendent et s’ils sont détendus la présence est angoissée du fait que la parole est inapte, l’intention revient au chevet,
Et puis la crispation demeure comme ensevelie
des mots qui pris séparément posent l’immobilité

Une phrase revient du film de Naomi Kawase, « Prolonger ne serait ce qu’un seul jour »
Un regard à l’oeil fixe, ce souvenir, ce corps raidi, comme plongeant dans une matière funèbre, mais une journée, nuit, étoiles miaulement, lune,
Tout ce qu’il est donné de connaitre, alors la main ne lâche pas, ni l’oeil, ni la volonté ne sombre.