Soupir, les vagues

il faudrait aller au bord de l’eau jeter le filet

bien que l’on soit le poisson lancer l’appât de l’autre coté

 

Là il n’y a pas de chaloupe et la cote a pleuré

je ne suis pas pêcheur je suis venu jeter ma vie aidé du livre

 

Je me hâte de l’écrire avant d’être absorbé

le lancer à toute force ne dirait rien des rêves et de ma soif

 

Il vaut mieux pour moi murmurer la peau

à la nacelle des vagues dans leur élévation plus que le soupir

 

1005605_10151786120700337_1667484615_n

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

7 commentaires sur « Soupir, les vagues »

  1. Accepteriez-vous de faire un vase communiquant un jour ? J’aime beaucoup ce que vous faites. Au plaisir. Lanlanhuê

  2. Sans effort apparent,
    Le caillou ricoche sur l’onde
    Et prolonge sa course, au monde
    Aussi loin que la force du jet,
    Le permet…

    Et la tanche regarde perplexe,
    De son oeil convexe,
    La pierre, toujours bondissante,
    Si légère, … Elle chante
    Ayant quitté ma main…

    Puis, attiré par sa propre masse,
    Et finissant par percer la surface,
    Elle se résoud enfin ,
    Finissant de flirter avec l’eau ,
    A quitter sa peau,

    Et s’enfonce à regrets, dessous,
    Après quelques remous,
    – mouillée de ses pleurs amers –
    Quittant brusquement l’atmosphère,
    Pour se reposer au fond,

    …Entourée de poissons.
    – L’eau poursuit vers l’aval,
    Sa course, ( et l’avale ),
    Maintenant bondissant ,
    De toute la puissance du courant.

    La pierre s’était prise à rêver tout haut,
    Qu’elle était un oiseau…

    .
    RC

  3. C’est penché par-dessus la barque,
    Que je lance la nasse des idées.
    Peut-être qu’un poisson me regarde,
    Et souhaiterait lire,
    Dans mon image,
    Dressée,
    De l’autre ôté de la surface.

    Quelles seraient mes intentions… ?
    De la soif et des rêves,
    De faire que la pêche soit abondante
    Certains diraient, miraculeuse …
    Quantité de mots s’ordonneraient,
    Certains mats, d’autres brillants,
    Et porteurs des sons,

    Ceux que l’on n’entend pas,
    Si on ne franchit pas la surface,
    Pour aller les chercher,
    Au delà du fluide murmure de l’eau
    Et de son propre reflet…
    Un rideau mouvant, déformé
    Par le soupir des vagues.

    Elles ont leur propre langage,
    Il me faut parmi elles,
    L’interpréter, pour aller
    Chercher mon propre récit,
    Remonter le filet,
    Me rapprocher de la côte …
    Je m’en étais éloigné.

    Maintenant, je l’écris.

    RC

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :