Dans un soucis d’élargissement dire que quelque chose devant soi devrait être ouvert pour qu’il puisse y avoir un devant, un lieu qui ne soit pas cet obscurcissement,
en guise de souvenir
il ne faudrait pas laisser devant soi un espace sans l’éclaircir.
Une belle histoire s’apprête, on est sorti sans faire attention à la porte (a t’elle claquée ou non et y a t’il un cercle ou non)
dans l’air vif de la rue,
Et qu’importe si c’est l’hiver, dans une rue, il se passe tant, des gens s’animent. On s’interroge, que se passe t’il quand on croit qu’il ne se passe rien
et que l’on se trompe
que le sérieux finit par revenir
dehors la ville est rue
Ainsi poser la caméra et regarder, d’un œil plus grand et fixe que celui du poisson.
il n’y a pas encore de style
l’histoire n’est pas fixée
Pourtant c’est là, au delà de ce que l’on s’était fixé une fois la porte refermée, que se laisse aller la perspective jusqu’à ignorer les déterminismes à la façon d’un Google Earth qui amplifie les apparences de ce qu’il est possible de croire et se poser,
sur un arbre
ou sur le toit d’un building
je vais où je vais, par les airs, enfilant les trajectoires, contournant les parcs sans heure, il n’y a que la rencontre qui détermine,
sans verbe
comme si de toute éternité
j’étais là
au lieu du vieil eucalyptus
Autours ne sont que circonstances, on se frotte contre la brique, du moins l’œil voit,
il n’y a pas de nuages
qu’une vapeur informelle
Ciel bleu, mer bleuie, monstre marin, le manga n’est pas loin.
Un dialogue s’engage sans bulle, la phrase touche à son but, au but un corps à distance trace des extrémités cherchant à délimiter le propos et de la tête aussi les visas d’un voyage entrepris depuis longtemps, et rêvé des iles lointaines, là où le regard ne porte pas, au delà de l’avenue
La voix à l’intérieur se fait silencieuse, elle cherche à se connecter. Elle est devenue polyglotte
On eut dit
si l’on prête l’oreille
souffle au vent qui souffle
que survienne une Lune et que cesse le froid, la solitude, l’ambiguïté s’attable
Qu’en est il alors du poème, qui dans cette émergence folle du moment à une existence, qu’en est t’il de l’histoire, de ce point esseulé sur la ligne, se pencher à la nuit, s’il n’y a pas le poème, et que souffle le saxophone, avec ou sans vent.
Puissance de cette mêlée, qui porte loin le regard.
Merci SiL j’apprécie venant de toi !