Pour ne pas dormir du sommeil du mort, dire ce qui vient à l’esprit avec la charge électrique de la baïonnette qui rentre dans le ventre, sans métaphore accompagner du cri ce mot qui monte et vient au lèvre, il se doit d’être juste. Qu’en sait on ?
Un mot fait déclic, il éveille le sens de nos jours, les nuits. Du barrage installé sur la pensée et du présent qui vient contrecarrer ce qui s’élève comme une vapeur à la chaleur et puis ce que l’on pense à la surface des jours n’est qu’un tapis où l’on ne peut pas marcher, on se dit alors « loupé en pensant loupe.
La vigilance surtout quand l’engourdissement nous amène droit vers le fond, que la prose et la bienséance ne sont pas suffisamment souples ni irrévérentes pour retourner le commun comme un oiseau qui chante faux dans sa cage.
Est-ce dans un fleuve, ce plein de boue où l’on ne distingue, rien. Ce serait passer au crible ou au peigne fin la moindre envie et comme au poste frontière, « oui vous pouvez y aller », au contraire être comme un chat dans l’eau et griffer l’eau.
Suis je dans l’erreur et suis-je à mon poste d’observation? J’aperçois au loin le barrage qu’ont construit les castors, ces caisses de résistance, seul m’importe de me réveiller et penser que je ne suis pas dans l’erreur, l’éveil alors est nécessaire.
