Cela vient se poser. Dehors il y a des bruits et aucune dramaturgie. Les mots viennent à la bouche et se noient sous la langue. Le son dans la lumière traduit en terme de goût. Il y a les fruits que l’on coupe en fines lamelles comme la femme dans la cuisine tranche la racine de gingembre.
La prière se mêle à l’eau et au blanc. Bien sûr il y a la ribambelle d’enfants, nous sommes tous sérieux et nous échangeons à peine. Assis pensifs sur les marches, le monde dans la cour décline et les grenouilles plongent. L’étendage des couleurs sur le fil, les tissus sèchent, il y a les rires.
Dans les aigus, d’abords une paix, sans trop vouloir y attacher d’importance, ce qui nous y a mené nous a pris par surprise, sans embuches et tout droit, la paix s’étend à notre sommeil.
Voir, rien dans ce que je vois ne trouble. Je voudrais oublier jusqu’à la respiration. A l’intérieur le calme assis, les voix et les sandales trainantes, je perds toute envie de comparer et de compter, les corps impalpables ne sentent plus dans le flou qui parsème. Ne pas conter allège le la sensation de poids. L’air de flûte et mon contentement, me font au départ, penser au papillon.