Une fenêtre énorme s »ouvre
L’Immensité
La vague énorme Flèche
Armée des mots traverse, pont, précipice, vertige, rappel,corde, avion train botte muscle vont de plus en plus vite
Jusqu’à effacer
je ne mes souviens plus de la phrase qui venait mais Je me souviens de l’image de ton corps ivoire et de ta jupe blanche et la collerette jaune, tu cachais les yeux qui riaient
Aller en travers ou contre
Ta robe coule un fleuve
Précipite est un passage sur précipice
Il n’est pas juste de dire que
Les mots engouffrent ni l’idée de recouvrement comme une neige ne va pas assez vite,
Graines frisent l’éclosion Le temps du verbe est le présent – l’on donne à manger à l’inconnu qui entre
Temps Passé
Grandiloquent ou Affreux
Futur remanié
La main s’est posé sur le présent elle couve l’œuf sans mouvement
Apaise et laisse s’établir les lignes, appelle
Mais la vague vient lécher doucement le bas de vos jupe et fermement s’en empare
Ouvre un chemin dans l’œil et décille
Le mot ferment ne ferme pas mais ouvre – toujours ouvre par l’échancrure
Naissance qui brise nécessairement
Je te parlerai du futur
Tu le vois mieux que Moi mais je le sais être accordé aux lignes parallèles
Toi toi toi la douceur divinatoire
la fenêtre s’ouvre
J’ouvre la fenêtre
Je la maintiens ouverte
et Tu la pousses
Tout ce ciel bleu et la statue
N’explique pas ce surgissement
Cet aimant qui s’impose
Ni que le Tigre soit des sentes d’Eucalyptus.
Magnifique!
Merci ! le voyage ne fait que commencer ! bonne journée ~~