quand j’écris ma poésie vers toi c’est une correspondance, comme des lettres qui te sont destinées et qui te parviennent, où nous sommes deux ma voix te parvenant n’est plus véritablement mienne
au contraire quand tu n’es pas là où que ma voix ne te parviens pas elle semble me revenir en écho et me revenant ma poésie prend conscience de ce qu’elle est, seule et dénuée pour exister souffle dans les bronches de l’universel passé au tamis
c’est dans cette solitude quand rien ne me revient que véritablement, je trouve la force de me relire.