je ne sais pourquoi cet endroit ne m’apparait que vu d’un arbre, une rivière en dessous charrie des blocs de glace
les castor sont habiles ils s’en empare avec de longues branches fourchues pour maintenir au frais les truites dans le nœud coulant de l’eau
bien sûr des forêts dévalent à pic la falaise de glace on voit des arbres morts tenter la traversée un temps d’eau le torrent qui va trop vite
pas de ciel mais la brume un corbeau immense pardessus noir aussi vaste qu’un miroir ouvre son bec dévoile la longue litanie
l’existence à venir n’est que l’histoire à rebours et la tenant de l’aurore dès lors que le soleil se lève tenu captif vers le nord là où la nuit est boréale
le corbeau est il la nuit ? est il ce temps délivré du jour ? ces deux paupières sont les couperets yeux au poteau additionnant les vies
regardent perchés sur la douceur s’appesantir le temps. Raven a chassé l’aigle vers le sud.

Je me suis fait conseiller de lire cet article, aucun regret puisque j’ai aimée vos mots.
ravi que cela vous ait plu et merci de votre passage Lamber