Vers le soir je suis monté dans l’orage
Des arbres comme des sanglots
Pointes de langues taillées dans les mousses
Pluies quand s’enivre la brume
Longues traines qui dissipent la douleur
Plantent le silence dans les mots
Rêvant ensemble de la mobilité des lunes.
Les efforts d’une ascension,
Où notre propre poids,nous tire en arrière,
Enfin couronnés de succès,
Lorsque le sentier s’aplanit,
Hésite entre des rochers,
S’enfonce dans les bois,
Alors que le ciel se raye,
Au dessus de ma tête,
De la trace blanche d’un avion,
En pointillé entre les nuages,
Et tirant des géométries,
Ignorant obstacles et reliefs.
A encore haleter,
De l’air coupant de la montée,
S’il faut encore savoir,
Où poser les pieds,
Entre les pierres,
Et quelquefois les flaques,
Je peux guetter,
A quelque distance,
L’abrupt d’une crête,
Couronnée d’une tour.
C’est sans aucun doute
Un beau point de vue.
Un promontoir,
Qui est comme promesse,
Une balise , posée là,
Accrochée à mi-chemin du ciel,
Probablement avant la descente,
Et le retour vers des zones,
Plus hospitalères.
Un panorama, où le regard
Planerait lentement au-dessus des vallées.
Mais arrivé à cet endroit, – Juste
Des rochers,dépassant d’une masse cotonneuse,
D’un paysage nappé d’épaisses brumes.
Le silence alors, s’étendant, nu,
Et sans l’aimable courbe des vallées,
Attendue,
Renvoyant à la mobilité des lunes.
RC –