je baise les traces de tes ailes
arracher les instants dans le four de l’Amour la beauté l’intranquille
se brûler les mains pour un instant court voir l’étincelle s’éteindre
mais l’avoir pris dans ses mains souffler et mourir à la vie
de colère se retourner dans le lit
rivière à sec ce n’est pas d’épouvante mais d’ennui
le chapeau arraché par le vent déchiré par le taureau fou
la poésie brule ou est vague de terre retournée