jute cloche

à l’extrême le jute éloigné à la nuit

s’étoile ce jus cloche dans ta bouche

tâche quand salive la mer à l’Orient

 

Orience dans nos marche le parfum s’ouvre la bouche collée aux étoiles

 

la buée en comète tombe

 

Bombance ce

Byzance Nous

 

souffle à nos coudes

 

soudés

la sculpture

s’érode

 

ce mince fil de la chair tendue sépare et l’Un  recoud les doléances

 

cette intime lueur dont tu me parle

 

le scintillement des ailes

 

nu dans le monde

tu

nous dans le monde

 

 

l’ouvre nous éclaire

 

 

le mont chauve vers l’Ourance ce ciel notre seule étoffe nous essuie nous protège

 

la laine

 

le jute

 

rugueuse la frontière dépossède de l’indécente irritante position

 

 

nous perce le fil des fils des socles réchappés de la radiance

 

aboiement des toiles

 

déjections lapidaires

des pierres s’effritent

et nous sombrons

 

 

est-ce possible de tonner la poussière en l’intact en toi frémissement

et

 

méandres ceux qui se croisent

des fils la trame du fond

vers les dehors

débordant des traces

la tresse s’entrelace

fine entre les plis de traine

 

 

reliure

la sueur

la perle

 

dans les nœuds cet impossible à défaire

cette gravité de longe

c’est intimement que l’engagement s’affirme

d’une faim inquiète

 

l’un et l’autre

pénétrée l’un de l’autre ou l’autre se perd

égare son sens

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

Un avis sur « jute cloche »

  1. Soudé à la sculpture

    je m’érode

    Sous la marche des étoiles

    Et le pluie orangée,

    C’est une rouille,

    Qui peut-être

    Me libérera

    Un jour,

    Lorsque les continents

    Se froisseront,

    Et du scintillement de grandes ailes

    Moites et lourdes

    D’anges fatigués,

    – Elles viendront se poser –

    Et envelopper la terre,

    Alors que tourne toujours

    Le grand mobile de Calder,

    Un grand ventilateur,

    Propulsant la planète

    Dans un coin d’oubli.

    Je n’aurais pas dû voler le feu,

    Et le donner aux hommes.

    Mais, çà ne m’empêche pas

    De les aimer.

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