à l’extrême le jute éloigné à la nuit
s’étoile ce jus cloche dans ta bouche
tâche quand salive la mer à l’Orient
Orience dans nos marche le parfum s’ouvre la bouche collée aux étoiles
la buée en comète tombe
Bombance ce
Byzance Nous
souffle à nos coudes
soudés
la sculpture
s’érode
ce mince fil de la chair tendue sépare et l’Un recoud les doléances
cette intime lueur dont tu me parle
le scintillement des ailes
nu dans le monde
tu
nous dans le monde
l’ouvre nous éclaire
le mont chauve vers l’Ourance ce ciel notre seule étoffe nous essuie nous protège
la laine
le jute
rugueuse la frontière dépossède de l’indécente irritante position
nous perce le fil des fils des socles réchappés de la radiance
aboiement des toiles
déjections lapidaires
des pierres s’effritent
et nous sombrons
est-ce possible de tonner la poussière en l’intact en toi frémissement
et
méandres ceux qui se croisent
des fils la trame du fond
vers les dehors
débordant des traces
la tresse s’entrelace
fine entre les plis de traine
reliure
la sueur
la perle
dans les nœuds cet impossible à défaire
cette gravité de longe
c’est intimement que l’engagement s’affirme
d’une faim inquiète
l’un et l’autre
pénétrée l’un de l’autre ou l’autre se perd
égare son sens
–
Soudé à la sculpture
je m’érode
Sous la marche des étoiles
Et le pluie orangée,
C’est une rouille,
Qui peut-être
Me libérera
Un jour,
Lorsque les continents
Se froisseront,
–
Et du scintillement de grandes ailes
Moites et lourdes
D’anges fatigués,
– Elles viendront se poser –
Et envelopper la terre,
Alors que tourne toujours
Le grand mobile de Calder,
Un grand ventilateur,
Propulsant la planète
Dans un coin d’oubli.
–
Je n’aurais pas dû voler le feu,
Et le donner aux hommes.
Mais, çà ne m’empêche pas
De les aimer.
–