
Car nous est le parfum de la vie et colle, nos vie marche aux étoiles, nos vie chacune de celle nous habite nous sculptent nous mince fil tendu dans le monde, indéfinissable notre amour la charge des électrons nous électrocute nous éclair remontons vers Ouranos ce ciel qui notre seule étoffe nous limite nous irradie nous perçons le fil ce socle ces fils mais nous avons besoin des bras l’un de l’autre aux rencontres de plus en proches fécondes ces anicroches, échos des bruits de nos armes nos bras font une demi lune de fibres recouverte des peaux où à la réunion, nous sommes les méandres qui se croisent à croire que nous voulons céder à l’attirance fine relier le ralliement, les nœuds nous sommes cet impossible à défaire, l’ intimement pénétré de l’un de l’autre où l’autre perd son sens force à défier bardée de nos jambes sont une coque comme d’une noix les rides les creux le dur deux mains jointe à l’extrême sans se briser décident de serrer, je ne veux pas que l’un des fils s’échappe , je lui mords les ondulation la courbe qui semble libre rejoint aimantée l’ensemble une pelote s’offre au monde le ciel entre mes doigts bras bouche dents langues ,si longue et pointue , rien ne m’échappe ma bouche l’attache indescriptiblement emmêlée me réjouis d’un rire doux tendre et façonne l’ensemble
je suis gardien de nos emmêlements je suis patou et gronde non à l’ours mais à nous
Dans la journée je veux te téléphoner te surprendre et te rappeler à moi nous ne pouvons pas nous éloigner ni démêler cette chevelure de nous ne se voit que notre couronne nos ébouriffement coiffure de nos deux têtes comblée en baiser nous fait ressembler aux arbres j’aime les arbres qui se joignent comme deux mains sans jointure font l’amour de leur jour , la bouche mon amour le rouge du marbre circule le souffle font l’amour de leur jour
