L’antique n’est pas creuser mettre à jour les vestiges
c’est descendre en soi assaillir les traces qui nous dépassent
se soumettre
parfum au seuil
parvenir
l’accord à l’accueil, à genoux être le flot qui brise et rejoint
un pin a poussé sur la pierre comme une succion un élan soudain de l’air
la souche de l’olivier est gravée, porte les inscriptions de toutes poussées
les brassées de serments
le feu les pas ont gravés un chemin,
creuser non pour trouver mais reconnaitre
reconnaissance
cela est d’emblée de naitre de nouveau avec toi
ce ne peut être que toi
et ce n’était qu’à être prêt ce moment où il fut décidé de se donner
toutes les lignes tracées revenaient à ce que je ne savais pas être ton œil
l’ellipse s’impose est contenue dans l’apostrophe, me jette à l’impulsion
naître n’est pas la souffrance
la découverte le premier braillement est de stupéfaction
creuser dans cette attente
quand le rapt a lieu
le divin s’en est emparé plus rien d’autre n’est permis
la contemplation
émerveillement
éblouissement
les mots alors ne mène qu’à toi quelque chemin que l’on prenne
le cœur n’a jamais fini de s’ouvrir
ni à rebours
mais une inspiration
digues qui cèdent
l’envahissement est absolu ne retient aucune fibre racine qui ne te sois dédiée
comment dire ce feu cet enflamment cet incendie l’embrasement
braise de la conversion
se gardent
évidence si définitive
Bel odorat qui enfante, t’enfante.