Quand se plie la peau s’avère l’étonnement se plisse ce qui se bée
l’émotion saturée, comme l’écorce la toile un grand manteau et que la chaleur frémit
réverbère
et jusqu’aux recoins de l’ombre comme les pointes exposées
le fracas du silence
vents solaires, les fourbes me plaquent contre toi et rient de la distance
toi tout contre moi qui m’insuffle
l’être si plein je sais les mots sont dardés et grillent
et latents
comme des nappes de couleur décline les caches de bleu à coup nerveux
et je me penche
la pudeur est attentiste quand de ton coté la joie est à son comble
belle la réjouissance
l’heure reflète le peu de l’eau qui stagne dans l’heure du soleil
de la fleur mon corps n’est rien d’autre que la tige,
dans le sol je ploie
comme le chat danse, le lézard crie les ricochets entre les verts vont jusqu’au blanc
la queue se rompt
le bec de la pie
la sente claire
l’immédiat de l’aube
ta voix perd l’écart entre tes bras mais le hale délivre le soleil
et l’odeur quand
tes mots mélodie comme aux étoiles gravent et gravissent le chemin
un petit chien, dans tes bras berceau
explosive
ton regard doux ta peau jusqu’à la sève ; et tu fonds
sereine
joyeuse
ça ce n’est que ce qui se doit quand on est si attentif
Je nous revois dans les oliviers, ces signes comme des fourmis qui courent la matière, emplissent de son l’espace qui jappe, un petit chien est né et sera tien, pressent tous les chemins et en jambes l’ivresse court, ouvert le ciel à la lumière, aimant de tout ce qui est vie que tu appelles
un chien répond, tu aboies à la ferveur
et je nous jappe, nous, non que je sois chien mais que je suis béant
abeille ivre avide des jaunes
coure
croise
rient
les bras en avant l’odeur infante et que la mer s’emplisse des pliures.