A l’angle du grand arbre où la végétation étoffe, dans ce glacis des branches et pendant aux feuilles comme des robes des disparues, le sourire angoissant des troncs ouvre sur les filaments de charme, et pendant des hautes branches les sourires perdus qui tombent, continuellement en silence, dérobés aux bouches qui te promettaient, ces archipels de perles, tant, que le feuillage qui referment, le chemin n’a plus rien d’une sente sans que rien ne survive, la grande envolée tardive s’effile jusque vers les genoux et que vive le temps, dans les nattes nouées et crues et la promise s’apprête quand vient l’automne, les violons des pleurs, angoissant la contrée et que n’adviennent les brumes
cette fantomatique allée sauve dans les charmes, les volées de la lumière les ajours, la couleur et la bravade des nuages, comme une lèvre qui s’éteint et calque se mêle à l’eau, insignifiante, longue aiguille tissée en filet pour que la récolte à la retombées des fruits sur la bouche entrouverte, aux nuées quand surgit le gris, funèbre au bleu profond simplement ombré dans les délires d’ouragan, rouge, rappelant les noms du vieux dieu et les dents
le filament tombe des étoiles, rosée qui rejoint les quatre points de leur rayonnement et quand fuit la lune, les souvenirs longtemps gisant au sol, décomposées et recomposées en autant de fil qu’il a fallut aux arbres pour remembrer les pousses et aux filles de fleurir les sortilèges et que pleuve le temps
Lam, très beau : le titre, l’illustration, la chanson et le texte ! (mention pour ces descriptions et leurs palettes de symboles).
Je me l’enregistre en favori !!!
merci chère SiL content que ça te plaises, j’étais dans cette humeur là , et j’aime bien ce texte,, différent des autres, mais une autre facette
des symboles , diantre !! mais j’en joue ! 🙂
J’aime.