en l’air fusent de toutes part les plumes dans les creux de la peau
ce bruit
il suffirait qu’un chant mélodieux s’élève et perce le socle des voix
et que vienne
l’heure et la sueur
où la couleur s’enracine dans la toile
partir
c’est à dire qu’à toi le sentier de ma main s’attarde
un estuaire décrirait au mieux ce lieu
cris d’enfant flambant le rêve dans des jeux de ballons
où les cerfs-volant s’arriment en haut de l’horizon
à la verticale
là où le bleu se perd
que la nuit riment les étoiles
jaune une plage
comme un doux bord
grave
le sentier y mène
récolte
les herbes des couleurs fondamentales
les femmes préparent ce qui doit demeurer secret
refrain
simplicité vif comme une épée tranche
à chalouper
quand mille offrandes jetées à l’eau dessinent
la divinité
au hasard des rythmes percutés
et que les courants emportent
dérivent nos vies butées dans les hauteurs qui retombent
chant de gloire qui s’éteint
rebond
le fond de l’œil
révèle
© Sabriya Simon
Me permets-tu de « modeler »… juste « un » mot par expérience de « mon cri d’enfant flambant à titre personnel » ?…
« Cris d’enfant flambant… »… « la sève »…
Bien à toi très sincèrement, Lam
Marie-Christine
comprends pas … qu’est ce que tu veux dire ?