Immigrating on a floating cabin on lake Michigan Geee! I love Lake Michigan ! C’est pollué dis-je – moi aussi dit-elle – se repollenisant (couche de mastic sur la face et rimmel on top) — silence—- révélateur —- chambre noire et rideaux tirés sur le corps à corps phantasmagoricosexuel diurne –
ah oui quelque chose quand même la pollution!
disait Castor à Pollux un dimanche (soir) à Chateaugay pas loin du lake Michigan (une tire à vol d’oiseau) au milieu des poisson-chat(s) crevés flottant sur le ventre gonflé de tétrachlorométhane et souriant béatement des deux globes gonflés aux sirènes de police painponpinpanpanbingvroum (vie citadine anodine vite résumée en six-coups) freaky ! gémit le seul saule encore debout pas parce que Pascalien mais parce que non encore décimé par les pluies acides
Deux indiens arapaho pagayant en rond à ras de l’eau feather in toe et paddling en canard se fendire à ce moment précis la gueule et sombrèrent à quelques encablures électriques dans la rivière et ayant échappé à la vigilance du Board of electrical survey mais pas à la queue des castors carbonisés qui faisaient penser à des merguez trop cuites___ interdites ainsi que le camembert et la panse de brebis farcie sauf si sous vide ____ ayant échappé à la vigilance des customs et du service de l’émigration clandestine ceux ci étant soupçonnés de se reproduire même si carbonisés —confusion regrettable c’est de notoriété publique avec les pâtes à la carbonara
Un écriteau suspendu à mes fesses — on peut y lire :
be back in no time, possibly a lifetime le temps d’une fondue ou d’un cheesecake assis sur mon ile assis sur un barril au fond de ma cabin deux bouées percées sur Le Lac Michigan |