la certitude est ouvragée de manière à ce qu’on y lise comme dans un livre mais la nature ne connait pas le livre, est elle même le livre et les bestiole sculptent de leur vie la marche croustillante des dents
être l’éclair s’est forgé dans la lenteur comme en dehors du temps que la rune décrypte
le bois mais c’est la même chose pour la terre et ce que l’on ne voit pas mais qui est omniprésent dans le pouls sans que puisse s’arrêter
car c’est comme ça le mouvement
comme des mandibules qui tracent les pattes qui laissent la trace et ponctuent ce sur quoi elles pérégrinent la lamentation de ne pas pouvoir arrêter poussent à absorber ce qui de plein se creuse et rejailli matière fécale mais qui est laissé au vent ou tombe
trace de ce qui vit sans que pouvoir finir se retranscrit dans le livre dont les pages s’ouvre comme une vulve d’écorce
les runes ouvertes des veines n’entourent que le cœur que la destruction active
se referme quand tombe et se désagrège face à l’oeil
Comme de l’engrais nécessaire au cycle vivant.