faire ailleurs

« Gascons, nous sommes restés batailleurs, mais non des engagés. Si les capitaines Manciet ont fait merveilles lors de nos guerres de religion, ce n’était pas par conviction religieuse, mais pour le plaisir de la « belle guerre » . Jamais notre langue gasconne ne fut aussi musclée qu’au temps de Montluc, du Bartas, puis de Guillaume Ader. Je suis écrivain occitan pour le plaisir de ferrailler encore. Je pille les anciens et les modernes, je cambriole les tiroirs des poètes arabes ou anglo-saxons, je vole le peu qu’on peut voler aux grands penseurs, je taille dans l’ancien testament, où le gascon peut s’en donner à cœur joie.
(…) j’ouvre grand les portes à tous les écrivains occitans qui ont du sang dans les veines, et non de la phraséologie, en éliminant sans pitié ce qui gémit, soupire, pleurniche, ondule.  »

© Bernard Manciet ( Entre Gascogne et Provence, itinéraire en langue d’Oc; Jean luc Pouliquen,)

© L S, Quixote, 2005

no comment , en effet ! si ce n’est que ferrailler rime avec ripailler et non avec empailler comme d’aucun semblent le croire

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

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