Mayra Andrade

et toujours encore mon amour du Cap Vert , filles de la beauté océan , Afrique dans la douceur mélancolique de la tristesse torride, oh
ma joie africaine !

Regasu

Mórna k-um konxé
Inda mininu na regasu
Na óra di dispidida um kré també
Uvi-b oh morna !
Bo seiva,
Invadi-m nha korasom sem limit
Ai si um pudéss,
Bibé um káliss d’bo meludia !
Bo feitiss ta infeitisa-m
Bo prága t’amaldisua-m
Bo séka ta seka-m nha peit
Más mésmu asim ja-m kre-b oh mórna !


Sein maternel

Morne , toi que j’ai connue
Alors que je n’étais qu’un enfant blotti contre le sein maternel
Lorsque je m’en irai,
C’est toi, ô morne, que je voudrais encore écouter !
Ta sève
Subjugue mon cœur,
Ah si seulement je pouvais
Étancher ma soif à la coupe de ta mélodie !
Je suis prisonnier de tes sortilèges,
Damné par tes malédictions,
Et ma poitrine est oppressée par ton obsédante présence :
Mais cela ne m’empêche pas de t’aimer, ô morne !

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

3 commentaires sur « Mayra Andrade »

  1. salut Bona , oui belle mélancolie , chevillée à l’âme , ce que j’aime là , outre la beauté de la personne , c’est cette sensibilité mélancolique qui voisinne avec les chaleurs des couleurs et la joie d’exister et de revendiquer cette enracinnement ,
    et puis j’aime l’insularité !

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