Lambi poellé
une lampée sur la langue
et c’est les ombres qui dansent et d’indifférencié deviennent lumière
*présence de l’esprit dans les langues tourne et retourne les labiales
tangage tandis que
rigolent s’esclaffent les lèvres de ce bon tour joué à l’immobilisme
les fesses concentrent toute l’énergie frénésie de la joie qui chevauche peut être appelle pendant que le corps liane s’enroule en anaconda
ivre le rire cocufie le soleil qui s’enrage à la lune
dans son parterre d’étoiles bien délimitées ou semant à tout vent la bande lumineuse répond aux injonctions *blagues hilares comètes les jeux de mots injurieux
se moquent de la lumière solaire songeant qu’à la nuit l’effervescence scintille et éclipse
la fronde plus proche de l’intériorité
le soleil la haut n’apprécie pas la plaisanterie
crie au subterfuge
à l’abus de stupéfiant
récuse à la nuit la conduite et argue de l’éblouissement
en bas
les nuages se couvrent pudiquement mais font écran à la colère
insubordination le trou d’ozone n’a rien de sexuel
point de vulve , fleur entrouverte l’ouverture est une blessure
un viol par lequel l’exposition à la fureur cingle
des cheminées et du bois mort montent la plainte concentrée dans les strates
d’air
plie et creuse le souffle membrane qui recouvre ce qu’ici est la vie
qui est feu s’il y a friction
et plus généralement répond à l’esprit environnant
global
scintillement et retombées dans les corps
anime
se targuent d’un présent dont ils se parent comme d’un corps
le rongeant comme un os