© L S, arbol 2005 voir le très bel article que Nathalie Riéra consacre à mon recueil « fétiche calciné » dans sa revue le bulletin d’Eucharis disponible sur son blog les carnets d’Eucharis Selon notre manière d’habiter le monde, de sonder, de creuser, de fouiller, de fouailler, de franchir, de passer, d’escalader, certaines expériences nous enseignentLire la suite « la revue de Nathalie Riéra 2 sur fétiche calciné »
Archives de la catégorie : fétiche calciné
fétiche révolu
se retrouver dans la non-existence des choses relié uniquement par le fil du souvenir à l’écho intemporel de l’ évaporé écartée du solide l’incarnation révolue rompue de son attache te fait flotter – illusoire ta souffrance aveugle se heurte aux murs des vivants trébuche sur les baisers qui contrarient ta mémoire envenime un amour quiLire la suite « fétiche révolu »
matrice
à la veine allumée sous la voute gonflée de l’univers en étoiles irradiantes atomisées de vitesse féconde rejouer le contentement de se savoir au coeuréchapper à l’ordre implacable qui régit la poussière effacée comme la trace mortifère du présent rugissant sous le fard de la joie refoulante à l’éveil crépusculaire naître , crier , transmuerLire la suite « matrice »
brasier
aimer à se brûler au brasier dès lors seule la morsure-brûlure est vérité à l’attise de l’air crépite ce qui doit s’anéantir en cendre dans la combustion passionelle le vent froid du mensonge comme opposé au brûlot le foyer inversé au gel ligne qui sépare ce qu’ensembles ne peuvent concevoir.
l’envers
A chaque cri un peu plus affirmé la vigueur du corps s’étale comme un défi mais le silence m’a rejoint je regarde hébété le crieur de vie hurler dans le silence sa voix est un souvenir qui est sans écho ma lueur interrogative croisée d’une barre à l’envers de toutes ces vies dont je suisLire la suite « l’envers »
nostalgie
nostalgie linceuil du bonheur accrochée à mes gestes ta beauté que tu portes dans tes yeux que tu déambules dans ton corps que tu tais dans le silence me sauve de la perte de vue m’ancre dans le vivre comme une source l’ attachement mon corps comprend à vivre de mon idéal qui me trompeLire la suite « nostalgie »
ta beauté
allumée alors de soleil , d’étoiles qui brillaient englouties de béances à l’horizon de la tendresse ta beauté fraîcheur au bonheur de l’eau dans la volupté de la chair que cachent les torrents qui dévoilent la tendresse droite comme une liane large comme un fleuve ondulations les pas lourds ta générosité souterraine t’y mirais tuLire la suite « ta beauté »
coton de la voix
je peux rêver à ce qui m’agit qui s’échappe de mes artères Chère qui rechuchottent le coeur chairs qui taillent à bout de bras les jours les joues flambent du transpercement de l’oeil s’enflamme au luisant de la peau patinée la main donne l’air à la sauvagerie d’exister le pas qui frôle rejoint les corpsLire la suite « coton de la voix »