je peux rêver à ce qui m’agit
qui s’échappe de mes artères
Chère
qui rechuchottent le coeur
chairs
qui taillent à bout de bras les jours
les joues flambent du transpercement de l’oeil
s’enflamme au luisant de la peau patinée
la main donne l’air à la sauvagerie d’exister
le pas qui frôle rejoint les corps assombris
immenses à parcourir dans mon geste
m’enjoignent de te chercher
et te saisir à bout de bouche
au filet de tes cheveux emmèlés
Je me tourne vers toi l’insondable de paix
dans l’espace clos de mon corps
ma vie lourde maladroite
qui a désappris de vivre
je me dérange aux murs
à la lumière qui tangue
J’hésite hors de la chambre
hors du lit les pieds en suspend
je me retrouve dans les yeux
au seuil de ta danse
intrépide
voler tonner donner à toi qui relie
orphelin de cette vie morte née
qui refoule en moi
me laisse
intense
au bord de la saillie de ta peau
Bon sang !!C’est boooonnnnn.
vivant vrai
Ah…les derniers mots sont souvent les plus forts. J’aime beaucoup ceux de ce poème.