ouvert à la terre
secoue l’enlacement des troncs
en désorientance affolée
l’aloès s’étoile en fleurs amoureuses
tige en mât de senteur ébouriffée
rouille
au roc
en touche odorifante
je te vois allongée au rouge
assoiffée de bleu
à la marge de l’embrun
en écho au chant de la rive
trilles violettes
sous l’algue évadée
au vert du bleu élagué
tu t’assoies au gouffre tranchant
sur la roche émoussée
épousée en pointes rosées
sur l’éclatement volcanique
les pieds rêvent de l’eau
où serpentent
vert tendre
comme au flot du courant
le cœur porté par le souffle carmin
au frisson du clair de ta peau
ma surprise en perles salines
sussure en tressaillant ton effarement
tu minaudes à l’inconfort de l’air ,
giclée de repos froid
caresses boutoirs les rayons blonds
la lumière insulaire
se garde
en déchirure solaire
s’épure
en tâche au brasier allumé
s’égare
à l’indigo étal à l’horizon
perdue en eau bleutée
le rut de l’air
battu
se rue en écume contradictoire
au bond de cristal
au vent vertical
regard ricochet
l’espace
se soumettent au blanc perlé de la distance
coché
à la clarté noisette de tes yeux
luisants
au projet du lointain dérivant
ton bras à l’enjambée
granites
reposoirs de ta nuque
la fraîcheur m’attire
je dévale de pic en roc
à l’outrance du corps
les muscles à l’aise de l’eau
se détendent
se referment sur la peau
qui s’écrie
qui s’ébat à tout rompre
au fil glacé du libre écart de l’onde
qui résiste en caresses
l’allongé s’élance en coulées fluides
enjouées
trouble mouvant
survit en embranchement des plaisirs
je perce le trou de sable
ce ventre d’écume
qui permet à l’œil
ce que le profond répprouve
à l’ombre cachée
attire à moi
la sirène nageoire
du mythe
mon élancée
ma vitesse
tu te jouis dans la trajectoire
à l’accord
à l’ivresse
au flanc du rire
homme éblouit dans cette étreinte
je te cherche au loin dans la nudité
Et moi qui suis conviée pour un grand souper !
je crois que je passerais des heures ici… (sourirress)
merci louve de préférer ( c’est l’intention qui compte) mon souper indigeste de mots au gavage de foie gras et de caviar qui t’attend sans compter le champagne bien sur ,
à mopins qu’il ne s’agisse d’une petite poutine et d’un carribou braisé , ça se boit le carribou , non ,
orignalement à la tienne et revient vite !