La sensation de vide assez épouvantable
l’absence par l’effort de la volonté
s’estompent Il y a les bienfaits déposés en terre
la peau et l’âme succulentes au soleil
germent Entre l’oiseau heureux au faîte de l’altitude
et la terre au dessous étendue de vertige
et l’attente Ou est-ce le maintient du magnétisme
la distance élastique du déséquilibre
spontané Le flux et le reflux le sang dans les veines
la vie en orbite et la connexion soudain
la relation Un calme s’instaure et le bleu sans nuage
ou est-ce le vide qui enveloppe la certitude
appelle Éternisée une aiguille en plein cœur
soleil rayonne dans les cellules de l’eau
fixe La sensation pour l’attraction sans raison
par le vol invisible au charme des yeux
totale Immersion la question plane vers les hauts
que suis pour toi dans la solitude sans nom
dérive Aussi loin l’un de l’autre que possible de rêver
les regards absorbent le magnétisme cru
rendent Au monde cet instantanéité du bourgeon
à quoi bon la greffe ou l’imposition forcée
libre La relation Ȏcrit de cercle dans la rature
les ambivalences de l’oiseau dans son ciel
la liberté Rien qui ne soit libre et plane toujours
à deux doigts de mon apothéose ton risque
subjugue
Jaabi , l’oiseau