Aujourd’hui jour de fièvre la tête est lourde l’estomac sur les genoux, je relis le chercheur d’or ce beau livre de Jean Marie Gustave et toute cette poésie de la terre me saute au visage, le papier jauni livre un secret, peut-être ce pourquoi que je sais depuis toujours, que derrière les mots se cachent les couleurs, les parfums des disparus et la terre qui continue à vivre dans ce temps hors du temps, celui de la poésie est celui du livre est aussi le mien, quoi de plus beau que d’être relié moi à toi par delà l’intérieur de cet espace, de nous convier à chaque instant en murmurant ton nom Laura Laura Le temps s’écoule lentement grillé par le soleil et le vent sèche les pages du livre, l’aventure qui n’est pas là, notre nous colle à l’oreille et apaise mon mal au ventre, l’énergie tourné vers l’intérieur, je me mets à penser à bientôt cette heure de se retrouver pour se laisser aller à la joie des retrouvailles tu me tireras de ce fauteuil où malgré tout je m’ennuie.