Là il n’y a plus de paraphrase ni de métaphore, le monde est poétique comme les croutons de terre adhèrent aux chaussures. La terre, le ciel et les vivants voyagent par les paupières, le pouls de la phrase dans la page de l’homme qui marche, surtout celui de l’enfant qui s’embarque.
De ces rivages vides il m’est surtout resté l’abondance du ciel
Je lis ces premières phrases et je me dis que la métaphore gène l’air de l’homme qui respire, le bosquet qui le déchire et la vue qui voit au loin, l’homme porte avec lui le ciel et va au devant de son histoire sans que cela ne soit mental, découpe une purée de lentille