Le plongeon dans le corps de la phrase, celle-ci entraine à la suivante comme dans un motif japonais qui répète les lignes du motif comme la trame de tout ce qui peut s’observer, ligne à ligne reliée par la navette nécessaire et sans fin des jours que l’on voit dans les fibres de la fougère. Sans qu’il n’y ait vue d’ensemble la tête remonte à la surface pour ne pas se submerger, oublier jusqu’au sens de l’éloignement, les cotes ou le rivage, l’eau scintillante de la surface, du rapprochement, du tôt ou du tard c’est dans une eau sans ligne, hors de l’éveil que procure le soleil, sorte d’Atlantis de ce monde desséché si le cœur de l’étoile bat, résonnant sur la peau l’eau prolonge les battements d’un lointain ailleurs alors englouti.