J’aime ces êtres comme ce paradis de corail à la surface la main dessine des fleurs qui s’embrassent sur la bouche faire l’amour en piaillant jus de citron comme un fleuve de couleur je me noie juste pour voir, juste par plaisir pour mieux voir son visage, pastor sac à dos vers ces grands lacs limpides ils sont gris, verts ou bleus je bois alors tout autour de ses cils la rosée bleu, les traces de pigments rouges, ces creux dans ces lèvres, lèche, dévore, et dévale il y a les poudreuses, les torrents de pierres précieuses il faut s’en recouvrir à mi cœur se laver la peau blanche palper dans le lit à grande eau les couleurs qui font plouf c’est moi qui disparait le long des cotes rauques
