Ce qui change ce sont les étendues que l’on sait ouvertes
ce qui ne change pas l’espace clos si l’on ne prend pas ce risque
on ne peut alors que deviner ce qui se passe derrière les yeux clos
ou les rides ou les membres écartés ; les rues et les vides
les terrains vagues et les enjambées de celui qui court
l’abandon quand il n’y a pas un changement de perspective
du fait d’un départ ou de la mise en cause de l’immobilisme
