Depuis les années que j’ai en réserve et comme la chair est stupéfaite, croiser des images où elle ne se reconnait pas, je vois le corps agir comme une pompe et absorber finalement
par contre le corps s’oppose est-ce qu’il gronde, voila le corps se sait et le voila entrainé dans une histoire où il n’est pas au centre, où est cette chambre rouge que j’ai peint où alors un camion de pompier chargé d’éteindre les incendies dont il est lui même le centre
là s’intercalent des dialogues entrecoupés de scènes où les images glacées se résorbent en boule froissées que l’on jette
c’est un hublot
une mer vaste
et une avenue sans voiture
tu ne te découvres pas, sois tranquille, tout est dans le savoir faire de la main le corps se reconnait et il fredonne et il s’étend juste une tracée sur les limites sombres du fétiche
pas dans ce moment mais dans l’étendue sans limite de sa signification
c’est comme une fleur
comme une graine
comme une voilette
pour prendre dans les filets à plus de cinquante mètres à la ronde et qui vole l’odeur puissante violette du noir quand le trait barbouillé n’est qu’une variation des espaces où il se glisse et dans les appliques,existe
c’est par le doigt que tout dans les couleurs et l’écoulement prend son sens
pas d’un jazz
pas d’un violon
pas d’une voix
mais l’attention d’une pensée la nuit qui enfle
