Suppose qu’elle te regarde
ou pas,
elle est nue dans la vase
la rivière
éteinte qui brûle dans l’ombre,
comme la lumière
ce feu des hanches
ne retient plus l’eau
devenue lézard s’échappe de la calebasse
perd sa queue
l’eau est feu froid,


il ne faut pas que tu ais froid, my boy
ayant banni l’eau, la digue,
qu’à jamais disparue la ligne
de ta main se détache
flamme comme un oiseau dont tu as les plumes
ne t’enflamment plus
visage évanoui
deux traits que tu recouvres
la raideur triste
de tes cheveux

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

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