
Le temps a un fil à la patte Il ne faut pas laisser au temps croire que l’épaisseur se déroule dans la longueur, dans la vigueur, imaginons un paysage emmêlé, une densité étant dans la masse friable, les milliers de gouttelettes les particules exaspérées tentent d’échapper au processus, destin biologique et participent à la vue, dans l’œil se succèdent sans interruption une continuité, l’énergie n’a de sens que mise en péril par une envie mortelle de fuir, d’entamer la masse et créer une perspective, si la branche s’arrache ou que la pierre se rompt, comme une nouvelle entaille il surgira une pousse ou le hurlement de la naissance. En dehors de cela tout est calme , d’un calme sans faille qui dissimule une bataille sans merci , silencieuse et meurtrière dans la falaise est la forme perceptible des massacres et de l’énergie pour en sortir. L’oeil lui même qui cherche à voir la trace une trajectoire à travers une atmosphère qui pourrait être encombrée mais dont il s’abstrait.

Il n’y a pas de morale à cela, autre que le moment ou l’œil voit et où la forme oppose à la perception une fixité de surface apparemment stable, dont seule l’aventure désespérée délivrera. L’organe cherche à rompre l’ordre, établir des concordance échappant à la loi, l’homme pousse la porte et va chercher des mures.
