Il devient évident comme autant de traces de sang que la chair en dessous est ouverte, la blessure ou la végétation anormale sur le corps témoigne qu’un traumatisme ou un accident à eu lieu. Il est simplement passé au travers d’une ouverture opérée sur la vie, émigré incessant et les aspérités l’ont réduit, il en porte les marques au débarcadère, le sol est de fer. Il s’est uniquement retrouvé dans un lieu commun d’autres l’ont poussé dans les chardons les orties les ronces. En conséquence sa peau a laissé des banderoles accrochées aux brisures épines coups de ciseaux. Rien de dramatique, seul un laissé pour compte, la somme a été effacée. oblitéré est pire qu’un somme en rouge, c’est ce qu’il regarde plutôt que le sang, ce creux invisible qui le laisse incomplet. Et si le fait qu’il ne soit pas passé est déprimant en soi et qu’il soit comme arrêté, au profond des yeux le constat est pire. il voit pourtant le ciel bleu et les iles enveloppées des réjouissances. il sait comment chanter et caresser le sein. si seulement il pouvait se voir courir destrier de sa propre existence, voilier des voiles de ses habits oiseau bataillant le grain de l’air.