Les nuées d’oiseaux
s’envolent en jacassant
s’élèvent
à hauteur de
barre neigeuse
vers ces fumées
ce charbon
qui se fond avec
l’or
Dans l’entre-rive
l’eau dans la cale
au fond de la
mine
les migrants meurent
noyés
l’espace
mutique
que l’on pensait
lointain
tellement inabouti et sans
absolution
du creux
des enclumes
s’infiltrent
dans le gîte
les côtes sombres
les oubliettes de la forêt
là où pullulent
les myrtilles
les amanites et
les roses des sables.