Cela résume le jour, un éclaboussement d’oiseau sans qu’il neige
Du haut de l’arbre comme une forme de conciliabule bien sûr des Dieux ou des génies ou la Lumière
on parle encore de la conférence des oiseaux.
Pour arriver jusque là il a fallu être les troncs être les branches les mousses et les écorces métaphoriquement parlant parce qu’écrire cette épouvante est trop risqué. Et puis je suis enfermé.
L’arbre une fois jailli de la lumière et s’envolant des millions d’ailes .
On a vu dans un plein jour s’envoler des millions d’ailes
des projections de papillons
ils parlaient à la pierre et aux racines des feuillages.
Libres dans la lumière, la reflétant, pourtant les Bonzes ce jour étaient pourchassés il ne sert à rien de se souvenir de cette grande peur et du sang qui s’ensuivit seul le safran respire et la terre des moulins à prières.
On a vu aussi des milliers de plumes sur le barrage c’était les gens de la tribu qui protestaient marchant sur le béton essayant de le casser
L’eau est restée prisonnière mais la forêt engloutie est devenue un grand plumeau.
J’étais assis au bord du lac et je pensais aux canards,
la lumière enflamme la ville elle parle comme un doux murmure
elle est lassée du shopping, elle a abandonné toute idée de violence
rase, elle se résume à une lumière l’asphalte ne fait plus de bruit et il n’y a plus de plume, les papillons sont partis et l’eau pas encore arrivé.
Il a fallu que je me mêle à un soupir et je me lève.
