le chou fleur cuit
MARIA tourne ses seins en tous sens et son corsage à le tournis chantant son refrain interminable la cuillère entre les dents m’envoute aussi surement qu’une toupie sur son mamelon entre mes pouces je songe que cela affolerait le chat mais fait tourner les fleurs sur leur tiges
et le vase songe sans eau con tenue pas de floraison et le chou fleur est mien plutôt qu' »à la casserole
de haut par le hublot le chou à l’air d’un cumulonimbus jouant avec la corde raide, rio de sangre sans oublier le sel le cumin mieux qu’une aurore borealis étincelle et perçoit les fluctuation du tournoiement du pôle
mon inspiration dans les vapeurs de chou, flores des suies, ressemble à une locomotive à la poursuite de la prose du transsibérien
et je répète sans courage pas d’eau, toute la journée sans se décourager de l’eau, de l’eau sans discontinuer pour respirer le fond camaïeux la came et le fond de l’air dans le filet sarcasme à la rescousse du fond de la mer quand elle perd ses eaux
Oh navires aventureux! sur une corde la guitare sanglote Oh rio de sangre
c’est vraiment bon de respirer
sous l’eau
et le chou fleur ému fait des bulles
nostalgie adolescence de l’ère du chewing gum
et la fleur tourne sur elle même rappelant une danseuse étoile surgissant d’ une boîte à musique m’appelant Philippine
sans que je voye clairement les dessous de l’insinuation ni les implications
et la cuillère tourne autour du chou qui râle s’écriant : « je ne suis pas une betterave ! «